Matériaux pour une Commémoration chrétienne de la Shoah

Depuis plus de trente ans, le Dialogue judéo-chrétien de Montréal organise à chaque année une Commémoration chrétienne de la Shoah dans un lieu de culte chrétien. La commémoration de 2012 est organisée en collaboration avec la Communauté paroissiale Notre-Dame de Grâce de Montréal. Dans le but d’associer le plus grand nombre de communautés chrétiennes à cet événement, nous proposons ici des éléments pouvant être intégrés à un service religieux chrétien.

PRÉSENTATION

Durant la deuxième guerre mondiale, les nazis ont exterminé six millions de juifs et de nombreuses autres personnes dans une catastrophe sans précédent. Cette catastrophe est souvent appelée l’Holocauste, mais les juifs l’appellent plutôt la Shoah, «la tempête dévastatrice».

Entre 1933 et 1945, les nazis et leurs collaborateurs ont entrepris d’anéantir systématiquement les communautés juives en Europe; cette tragédie sans précédent a marqué l’histoire du 20e s. par la singularité de son horreur. Les camps de la mort nazis représentaient l’ultime étape de la logique raciste au service du désir des nazis d’imposer leur domination sur l’ensemble des peuples.

La communauté juive du Québec compte plusieurs survivants et de nombreux descendants de survivants et de victimes de l’Holocauste qui se sont établis ici au lendemain de la Seconde Guerre mondiale. Aussi, à chaque année, les membres de la communauté juive se rappellent leur douleur et témoignent de leur expérience lors d’une journée commémorative, le Yom Hashoah. Cette journée commémorative a été reconnue officiellement en 1999 par l’Assemblée Nationale, qui invitait alors la population du Québec à partager les souvenirs et les deuils de la communauté juive et à réfléchir sur les leçons tirées de l’Holocauste.

Depuis plus de trente ans, le Dialogue judéo-chrétien de Montréal organise à chaque année une Commémoration chrétienne de la Shoah dans un lieu de culte chrétien. La commémoration de 2012 est organisée en collaboration avec la Communauté paroissiale Notre-Dame de Grâce de Montréal.

Dans le but d’associer le plus grand nombre de communautés chrétiennes à cet événement, nous vous proposons ici des éléments pouvant être intégrés à un service religieux chrétien (messe ou culte eucharistique, célébration de la Parole, ou autre forme de culte):

  • Une introduction
  • Un rite pénitientiel
  • Le témoignage de Thérèse Klein, une « enfant de la guerre »
  • Un texte d’Elie Wiesel
  • Un rite commémoratif (allumage de 7 bougies) accompagné d’intentions de prières.
  • Des suggestions de prière finale

Le Dialogue met également à la disposition des communautés qui le souhaitent des personnes-ressource qui peuvent les assister dans la préparation et la réalisation de cet événement.

 

INTRODUCTION

Durant la deuxième guerre mondiale, les nazis ont exterminé six millions de juifs et de nombreuses autres personnes dans une catastrophe sans précédent, l’Holocauste, que les juifs appellent plutôt la Shoah, «la tempête dévastatrice».

La communauté juive du Québec compte plusieurs survivants et de nombreux descendants de survivants et de victimes de la Shoah qui se sont établis ici au lendemain de la Seconde Guerre mondiale.

À chaque année, les membres de la communauté juive se rappellent leur douleur et témoignent de leur expérience lors d’une journée commémorative, le Yom Hashoah[1].

En 1999, l’Assemblée Nationale du Québec a reconnu officiellement cette journée commémorative. Elle invite depuis la population québécoise à partager les souvenirs et les deuils de la communauté juive et à réfléchir sur les leçons tirées de l’Holocauste[2].

Aujourd’hui, comme chrétiens, nous voulons exprimer notre compassion pour l’immense souffrance des victimes et des survivants de la Shoah. Nous porterons aussi dans notre prière les victimes de tous les autres drames humains dont notre monde souffre encore. 

 

RITE PÉNITENTIEL

(P. = Président A.= Assemblée)

P.     En début de célébration accueillons le pardon du Seigneur sur toutes les personnes en quête de miséricorde, de tendresse, de bonté.

   

Dieu de nos pères, tu as choisi Abraham et sa descendance

pour que ton Nom soit connu des peuples de la terre. Nous sommes profondément attristés par les formes chrétiennes de l’antisémitisme qui ont contribué pour une part à créer un climat favorable à la Shoah.


En te demandant pardon, nous voulons nous engager

à vivre une fraternité authentique avec le peuple de l’alliance.


Pardon Seigneur, pardon.


A.     Pardon Seigneur, pardon.


P.    Dieu de miséricorde, nous vivons dans un monde où la haine, la violence et l’oppression ont brisé et brisent encore la vie de beaucoup d’êtres humains parce qu’ils ont des intérêts divergents, sont différents, pratiquent une autre religion ou appartiennent à une autre tradition.

 

En te demandant pardon, nous voulons nous engager à promouvoir un monde de respect, de liberté, de justice et d’amour.


Pardon Seigneur, pardon.


A.     Pardon Seigneur, pardon.


P.    Dieu de tendresse, nous déplorons que, malgré les efforts pour parvenir à une plus grande tolérance entre les personnes et les communautés, l’indifférence, l’ignorance et les préjugés persistent encore aujourd’hui dans notre société.

En te demandant pardon, nous disons notre volonté d’apprendre à mieux nous connaître, à développer une estime mutuelle et à nous soucier les uns des autres par des gestes concrets.


Pardon Seigneur, pardon.


A.     Pardon Seigneur, pardon.

    

P.    Que Dieu, l’Éternel, tout amour, nous fasse miséricorde, qu’il nous pardonne nos péchés et nous conduise à la vie éternelle.

 

TÉMOIGNAGE D’UNE ENFANT DE LA GUERRE

(Thérèse Klein est membre du Dialogue judéo-chrétien de Montréal; elle anime un groupe de dialogue entre Juifs et Chrétiens au Temple Emanu-El-Beth Sholom de Montréal.)

Je souhaite partager quelques souvenirs avec vous. J’ai vécu cette période tragique en Europe. J’ai fait partie des enfants cachés…

Je suis née en France, dans une famille d’émigrants, j’ai grandi heureuse. En septembre 1939, la guerre éclata. J’avais huit ans, je ne comprenais rien, bien sûr. Mon père s’engagea comme volontaire dans l’armée française, mais en juin 1940, la France capitula. Les Allemands envahirent une partie du pays qui fut partagé en deux : la  zone occupée et la zone libre.

Sur les monuments de Paris, les hôtels, les ministères, flottaient des drapeaux avec la croix gammée. Aux carrefours, les panneaux indicateurs portaient des inscriptions en allemand. Il fut interdit de passer sur les trottoirs qui se trouvaient devant les hôtels et les ministères.

La première conséquence de l’Occupation : les restrictions et les tickets alimentaires pour obtenir des denrées. Après les autres juifs européens, il fut interdit aux Français de religion juive d’exercer des professions libérales.

La mention JUIF fut imprimée sur les cartes d’alimentation, sur les cartes d’identité. Interdiction aux Juifs de sortir après 17 heures, de prendre le train. Dans la vitrine de certains magasins, des affiches indiquaient: Interdit aux juifs, aux noirs et aux chiens. Les commerçants juifs durent afficher une pancarte jaune : entreprise juive. S’y ajouta une pancarte rouge qui signifiait qu’ils étaient sous la surveillance d’un inspecteur. Le port de l’étoile jaune devint obligatoire.

Les arrestations des Juifs commencèrent : sur dénonciation et par des rafles dans les rues. Nous, les enfants nous devions toujours marcher en avant sans jamais nous retourner. Mon petit frère apprit à ne pas dire Maman à notre mère. Mon oncle (âgé de 25 ans) fut dénoncé et déporté. Nous ne devions plus le revoir.

La résistance s’organisait. Des bombes éclataient. Un soldat allemand fut tué dans notre quartier; en représailles, la Kommandantur exigea 50 otages juifs. Mon père, qui était du nombre, n’attendit pas et quitta Paris le soir même. Lorsqu’il passa en zone libre, il fut arrêté par la gendarmerie française. Il s’évada de la gendarmerie et se rendit à Toulouse. Là, les autorités l’assignèrent en résidence forcée dans un petit village de Dordogne.

Lorsque les Allemands vinrent le chercher et qu’ils ne le trouvèrent pas, ils agressèrent ma mère. Elle fut battue; ils la prévinrent que s’ils ne le trouvaient pas la fois suivante, ils nous arrêteraient et nous emmèneraient.Le lendemain matin, nous avons quitté  l’appartement, comme si nous allions pour une marche. Ma mère ne prit avec elle qu’un petit sac afin de ne pas attirer l’attention.

Nous avons mis six jours pour faire les 600 km qui nous séparaient de notre père. Il fallait se rendre de la zone occupée  en zone libre et ce qui n’était guère facile.

Le village comptait 200 familles. Mon père devait se présenter chaque matin à la gendarmerie. Nous n’étions pas les seuls réfugiés: il y avait des Espagnols ayant fui Franco, des Alsaciens ne voulant pas devenir Allemands…

Il fallait vivre et survivre, car les Allemands en étaient venus à occuper maintenant toute la France; ils faisaient des rafles partout, à la recherche des Juifs, des résistants, des communistes…

Les restrictions augmentaient, car les Allemands réquisitionnaient tout, en particulier la nourriture. Mon père travaillait dans une scierie pour un salaire hebdomadaire équivalant à une douzaine d’œufs. Le soir et les fins de semaine, il allait aider dans les fermes et on le dédommageait avec des légumes et des fruits. Nous aussi, nous allions travailler dans les champs.

Quand les revers commencèrent à s’abattre sur l’armée allemande, elle n’en devint que plus dangereuse. Mes parents décidèrent alors de nous mettre en pension chez des religieuses alsaciennes, elles-mêmes réfugiées. Elles acceptèrent de nous prendre ce qui était très courageux de leur part. Elles hébergeaient aussi d’autres enfants. Nous y sommes restés un an.

Le village une fois libéré par les Forces Françaises Libres, nous sommes retournés chez nos parents en Dordogne. Lorsque les religieuses retournèrent en Alsace, à la fin de la guerre, nous fûmes heureux de les recevoir à notre tour.

Nouvelle catastrophe : nous reçûmes l’ordre de nous rendre dans un château qui était, en fait, l’antichambre de la déportation. Ma mère, courageusement, se rendit à la Kommandantur pour demander un sursis qu’elle obtint.

Enfin les débarquements des Alliés se succédaient: l’armée allemande était en déroute. La B.B.C. de Londres commença à parler des camps, mais on ne pouvait pas admettre ce que les commentateurs en disaient. Nous ne souhaitions qu’une chose: retrouver les nôtres.

Ce fut enfin la libération de Paris, et notre retour. Nous ne trouvâmes plus notre appartement comme nous l’avions laissé. Il avait été vidé et assigné à un nouveau locataire. Nous n’avions plus rien. Il fallait tout recommencer.

D’une très grande famille qui comptait plus d’une centaine de personnes, nous étions quasiment les seuls survivants. Grands-parents, oncles, tantes, cousins, cousines, tous étaient morts dans les camps. Du côté de ma mère, ils avaient péri à Auschwitz, mais du côté paternel, nous ne savons rien ! Ma grand-mère maternelle est morte dans le ghetto de Budapest.

Notre histoire ressemble à celle de milliers de familles juives décimées par la folie d’un homme qui avait décidé et planifié l’extermination systématique de tout un peuple.


Thérèse Klein

JAMAIS JE N'OUBLIERAI

(Élie Wiesel était adolescent lorsqu’il a été déporté avec sa famille au camp d’Auschwitz–Birkenau. Dans cet extrait de son premier récit, La nuit, il relate le souvenir de son arrivée au camp).

Jamais je n'oublierai cette nuit, la première nuit de camp qui a fait de ma vie une nuit longue et sept fois verrouillée.


Jamais je n'oublierai cette fumée.


Jamais je n'oublierai les petits visages des enfants dont j'avais vu les corps se transformer en volutes sous un azur muet.


Jamais je n'oublierai ces flammes qui consumèrent pour toujours ma foi.


Jamais je n'oublierai ce silence nocturne qui m'a privé pour l'éternité du désir de vivre.


Jamais je n'oublierai ces instants qui assassinèrent mon Dieu et mon âme, et mes rêves qui prirent le visage du désert.


Jamais je n'oublierai cela, même si j'étais condamné à vivre aussi longtemps que Dieu lui-même. Jamais.


Elie Wiesel[3] 

 

RITE DE COMMÉMORATION

Pour ce rite, on aura disposé sept bougies sur une table et prévu un dispositif d’allumage. À l’invitation du président, deux lecteurs alternent la prière. La prière et l’allumage de la septième bougie sont confiés à des jeunes et peuvent être reportés au moment où ils rejoignent la communauté, le cas échéant.

P.    Au cours des prochaines minutes, selon le rite de la communauté juive, nous allumerons sept bougies en mémoire des six millions de juifs et du million d’autres personnes qui ont péri dans la Shoah ainsi que de toutes les victimes d’autres tragédies provoquées par la haine et l’exclusion hier et aujourd’hui.

Lecteur 1

Les mots nous manquent, ô Éternel, quand nous pensons à l’horreur de l’Holocauste qui a emporté six millions de Juifs. Et c’est d’abord dans le silence que nous évoquons la mémoire de celles et ceux qui ont été conduits à la mort dans les camps d’Auschwitz-Birkenau, de Dachau, de Treblinka et partout ailleurs durant la Shoah.

Silence (10 sec.)

Là où ils ont été, ils ne t’ont pas trouvé, Toi dont la face était voilée. Mais même là, même là, ce peuple chantait: «Ani ma’amin… Je crois, avec une foi parfaite, en la venue du Messie et même s’il tarde, je l’attendrai jour après jour».

Lecteur 2

Nous nous souvenons aussi de ceux qui ont survécu et qui se sont construit une nouvelle vie, et qui sont aujourd’hui les témoins des ténèbres de ce mal sans précédent. Nous prions pour eux et pour tous nos frères juifs qui portent encore les cicatrices de cet horrible événement.

Silence pendant qu’on allume les première et deuxième bougies

Lecteur 1

Nous nous souvenons aussi de toutes les autre victimes de la Shoah, ces personnes, incluant de nombreux chrétiens, y compris des prêtres et d’autres religieux, qui ont été tuées parce qu’elles s’opposaient au nazisme au nom de leur convictions ou parce qu’elles étaient différentes: noires, tsiganes, handicapées, homosexuelles, etc. Nous prions aussi pour les victimes de toutes les autres tragédies de masses d’hier et d’aujourd’hui.

Lecteur 2

Nous pensons particulièrement aux personnes persécutées à cause de leur origine, de leur culture ou de leur religion et celles qui sont déplacées ou exilées par les guerres et les conflits ethniques. Nous prions spécialement pour les réfugiés et pour tous ceux qui leur viennent en aide.

Chant pendant qu’on allume les troisième et quatrième bougies

A.    Révèle-nous, Seigneur, ton visage de lumière

Lecteur 1   

Nous nous souvenons des «Justes des nations» et de tous ceux qui ont risqué leur vie comme eux pour sauver celle des autres durant la Shoah. Nous pensons aux croyants, chrétiens, juifs et autres, qui, au nom de leur foi, travaillent à la compréhension et à la réconciliation entre les religions et à la solidarité entre les humains.

Lecteur 2

Nous prions pour les hommes et les femmes de bonne volonté qui militent pour la justice, la libération des opprimés, la reconnaissance des droits humains pour tous et pour une paix véritable dans notre monde.

Chant pendant qu’on allume les cinquième et sixième bougies

A.     Révèle-nous, Seigneur, ton visage de lumière

Un jeune    

Seigneur notre Dieu, nous portons dans notre cœur et dans notre prière tous les enfants, juifs et autres, qui ont été exterminés pendant la Shoah et qui le sont encore dans les conflits qui divisent le monde.

Un jeune    

Seigneur notre Dieu, guide notre monde vers ta lumière, dans l’amour et dans la paix, Toi qui es comme un Père et une Mère pour tous les humains.

A.    Amen!

Chant pendant qu’un jeune allume la septième bougie

A.    Révèle-nous, Seigneur, ton visage de lumière

P.    Accueille Seigneur la prière de nos cœurs meurtris par la douleur. Accorde-nous de trouver les mots et les gestes qui consolent ceux qui souffrent. Révèle nous ton visage de lumière et rapproche-nous les uns des autres dans le respect et l’amour. Conduis-nous dans la justice vers la paix, ce Shalom qui vient de toi, le Dieu Unique et vivant à jamais.

A.     Amen!

 

PRIÈRE FINALE

P.    Au cours de notre rencontre, nous avons évoqué la catastrophe de la Shoah et nous avons porté à notre conscience les victimes des tragédies de masses d’hier et d’aujourd’hui provoquées par la haine et l’exclusion. Prions une dernière fois pour de tels projets de génocide ou de destruction ne se réalisent plus jamais et que vienne au contraire un monde de justice et de paix où la vie de chaque être humain sera respectée.


1. À force de colombe (d’après Didier Rimaud)

P.   A force de colombe, à force de tendresse

En accueillant la Parole offerte et l’Esprit donné

Nous briserons tout ce qui tue

Et les cœurs de pierre se changeront en cœurs de chair


À force de colombe, à force de patience

En tenant nos lampes dans la nuit

Nous détruirons ce qui détruit

Et ils s’enfuiront, les jours de l’ombre


À force de colombe, à force de courage

En faisant taire le mensonge nous libérerons la liberté

Et ils viendront, les jours de justice

De réconciliation et de paix.

A.     Amen!

2. Prière pour la paix (Pape Jean-Paul II)

P.     Entends ma voix, Seigneur, car c’est celle des victimes de toutes les guerres et de toutes les violences entre les individus et les peuples...


Entends ma voix, car c’est celle de tous les enfants qui souffrent et qui souffriront tant que les gens mettront leur confiance dans les armes et la guerre...


Entends ma voix, quand je te prie d’insuffler dans le coeur de tous les humains la sagesse de la paix, la force de la justice et la joie de l’amitié...


Entends ma voix, car je te parle pour les multitudes qui, dans tous les pays et en tous les temps, ne veulent pas la guerre et sont prêtes à parcourir la route de la paix...


Entends ma voix et donne-nous la force de savoir répondre toujours à la haine par l’amour, à l’injustice par un total engagement pour la justice, à la misère par le partage...


Entends ma voix, ô Dieu, et accorde au monde (spécialement au Moyen-Orient) ta paix éternelle.

A.     Amen.


Dialogue judéo-chrétien de Montréal

Christian-jewish Dialogue of Montreal

A/S Mme Enza Martuccelli

Centre Canadien d’Oecuménisme

1819 René-Lévesque O. #003

Montréal, QC  H3H 2P5

tél. 514 937-9176, poste 35

info(at)oikoumene.ca

 

LIENS RECOMMANDÉS

Yom Hashoah au Québec

Loi de l’Assemblée Nationale du Québec proclamant le Jour commémoratif de l’Holocauste – Yom Hashoah au Québec:

http://www2.publicationsduquebec.gouv.qc.ca/dynamicSearch/telecharge.php?type=5&file=1999C80F.PDF

Ressources sur la Shoah

Centre Commémoratif de l’Holocauste à Montréal:

http://www.mhmc.ca/


Mémorial de la Shoah:

http://www.memorialdelashoah.org/getHomeAction.do?langage=fr


Yad VaShem:

http://www.yadvashem.org/

[1] Dans le calendrier juif, le Yom Hashoah est le 27e jour du mois de Nisan, soit le 19 avril en 2012.

[2] Texte disponible à l’adresse suivante:
http://www2.publicationsduquebec.gouv.qc.ca/dynamicSearch/telecharge.php?type=5&file=1999C80F.PDF

[3] Elie Wiesel, La nuit. Paris, Éd. de Minuit, 2007 (1e éd. 1958), p. 78-79.