La défense de l’État d’Israël par les évangéliques américains

Dès ses débuts, l’Amérique s’est dotée d’un appel philosémite. Aux États-Unis, le soutien des évangéliques pèse très lourd dans la balance géopolitique pro-Israël contrairement aux idées reçues.

On aurait tendance à penser que le lobby israélien se composerait à majorité de juifs. Or, cela serait négliger la pression exercée par les évangéliques, sans laquelle on ne peut comprendre pourquoi le gouvernement états-unien a souvent soutenu l’État hébreu[1]  et pourquoi les candidats aux présidentielles de 2012 débattaient autant sur Israël.

Les plus enthousiastes défenseurs de l’État d’Israël aux États-Unis ne sont pas juifs, mais chrétiens. En effet, le sionisme chrétien est plus large en nombre que le sionisme juif. Il s’agit d’un mouvement issu du protestantisme évangélique et qui réunit principalement des chrétiens évangéliques, bien qu’il compte quelques mormons, des témoins de Jéhovah et des juifs. C’est en 2006 que le groupe de pression chrétien le plus actif et le plus visible en sphère publique, géopolitique et médiatique naissait. S’il y a deux noms à retenir dans la première décennie des années 2000, c’est ceux du pasteur John Hagee et de l’organisation Christians United For Israel (CUFI), dont il est à la tête.

De plus, le réservoir évangélique pro-Israël pourrait s’estimer à cinquante millions de croyants. Afin d’éviter tout amalgame, rappelons toutefois que tous les évangéliques ne sont ni pro-Israël ni des activistes sionistes. Il y a en effet une variété d’opinions théologiques et politiques parmi ces croyants.

Le présent article veut comprendre comment cette tendance philosémite et pro-Israël est parvenue à interférer en géopolitique jusqu’à s’institutionnaliser. Pourquoi ces évangéliques ressentent-ils le besoin d’agir politiquement pour Israël alors que beaucoup n’y sont jamais allés ? Pour survivre dans le temps et crédibiliser son action, le message des croyants a dû évoluer en fonction de l’univers washingtonien et de la société états-unienne, lesquels se sécularisent de plus en plus. Après avoir exposé les origines mythiques, théologiques et politiques du sionisme chrétien (américain), lesquelles ont mené à son institutionnalisation, nous nous consacrerons à l’étude de Hagee et du CUFI.

Du mythe à la politique restaurationniste et sioniste

Le sionisme chrétien s’ancre dans l’histoire culturelle des États-Unis. En effet, les puritains s’identifiaient avec le peuple hébreu de la Bible et plusieurs d’entre eux portaient des noms hébraïques. En outre, au XVIIe siècle, ils se sentaient appelés par Dieu tout en s’imaginant être persécutés par Pharaon, autrement dit le roi Charles Ier. Tel l’Exode des Hébreux, ils franchirent l’Atlantique, cette autre mer Rouge. À l’instar de Moïse qui avait mené le peuple hébreu vers la Terre Promise, John Winthrop conduisait les puritains en Amérique à bord de l’Arbella en direction de leur nouvelle Sion. En 1630, la Nouvelle-Angleterre devint ainsi la Cité sur la Coline (City upon a Hill), dont la mission, extraite de l’Évangile selon saint Matthieu était d’être « la lumière du monde » (Matthieu 5, 14-16). Par conséquent, l’Amérique représentait pour eux le Nouvel Israël et toutes les colonies furent influencées par cette impression d’élection divine et par le philosémitisme.

Ce sentiment culturel philosémite qui a imprégné le sionisme chrétien sera renforcé par certaines croyances dont John Nelson Darby (1800-1882) fut le principal instigateur. En effet, sans ses efforts et ses enseignements sur le territoire américain, jamais ce mouvement n’aurait pu s’enflammer. Les idées de ce théologien britannique épousaient le restaurationisme, lequel aspirait à la restauration d’Israël, terre ancestrale des juifs.

Ainsi, Darby développa la théologie prémillénariste, laquelle dit que les chrétiens seraient enlevés dans les airs par Jésus-Christ (Rapture) afin d’éviter les tribulations en laissant « derrière eux » (Left Behind) le monde. Celui-ci serait corrompu par le péché et la venue d’un Nouvel Ordre mondial. L’humanité serait alors sous le contrôle d’un dirigeant mondial charismatique, c’est-à-dire l’Antéchrist qui persécuterait les « vrais chrétiens », puis les juifs. Ces derniers n’auraient pas d’autre choix que de périr ou de se convertir au Christ, qui reviendrait régner après avoir vaincu l’Antéchrist lors de la bataille de l’Armageddon, entre les élus et les damnés. Ces doctrines sont devenues une telle marque de commerce qu’elles ont inspiré la littérature évangélique et apocalyptique, notamment les travaux de Tim Lahaye, Hal Lindsey et plus récemment, Joel Rosenberg.

Darby propagea également la doctrine du dispensationalisme, qui divise l’histoire de l’humanité en dispensations. La présente dispensation - ou étape - correspondrait au temps de l’Église, c’est-à-dire l’ère dans laquelle nous nous trouvons, jusqu’à la fin du monde, laquelle serait ensuite suivie du Millénium, autrement dit le Royaume du Christ sur terre. La fin de la dernière dispensation correspondrait au retour de Jésus, dont le préalable serait l’accomplissement littéral des prophéties bibliques (Ésaïe 66, 8; Luc 21, 24). Celles-ci auraient annoncé la restauration d’Israël, puis la prise de Jérusalem par les juifs. Ces croyances se sont vues littéralement validées dans le milieu évangélique en 1948, lorsque l’État d’Israël fut proclamé, puis en 1967 lorsque Jérusalem revient sous la juridiction juive. Ces doctrines viennent ainsi embraser le mouvement du sionisme chrétien : l’existence d’Israël est perçue comme un miracle prouvant l’existence de Dieu, qui suit le calendrier annoncé. Ce petit État représente alors la raison d’être du mouvement actuel. Toutefois, pour sortir de leur sphère religieuse, d’autres facteurs ont dû motiver les évangéliques à militer géopolitiquement.

Ce type de sionisme n’aurait pas pu prendre sa forme politique et activiste sans l’aide de William Eugene Blackstone (1841-1935). En joignant les croyances millénaristes à la compassion, ses coreligionnaires et lui ont porté attention au sort des juifs dès le XVIIIe siècle. Adepte de la prophétie millénariste et partisan du restaurationisme, Blackstone croyait que les États-Unis avaient reçu la mission divine de restaurer les juifs dans leur terre ancestrale. Il s’attira ainsi la sympathie des juifs restaurationnistes, bien qu’ils ne saisissaient pas vraiment sa pensée fondée sur une eschatologie particulière. C’est ainsi que Louis Brandeis incita Blackstone à exercer une pression sur l’administration washingtonienne en faveur de la création d’une nation juive. L’alliance judéo-évangélique devient dès lors pragmatique[2]. Elle aboutit à la fameuse pétition appelée The Blackstone Memorial, laquelle cherchait à influencer le président Wilson pour qu’il soutienne la création d’un État hébreu. Cette alliance stratégique perdurera et l’activisme de Blackstone montra aux évangéliques pro-Israël le chemin à suivre. Néanmoins, sans l’implication politique des dirigeants religieux tels que les révérends Billy Graham ou Martin Luther King, et surtout sans l’émergence de la droite chrétienne dans les années 1970, le mouvement chrétien sioniste serait certainement resté confiné à la sphère religieuse. Lorsque le pasteur Jerry Falwell fonda en 1979 une organisation politique regroupant des conservateurs et des fondamentalistes chrétiens, The Moral Majority (« La majorité morale »), il fit notamment du soutien sioniste un pilier de son institution. C’est ainsi qu’il devint publiquement le porte-parole du sionisme chrétien en entretenant d’étroites relations avec le premier ministre Menahem Begin, puis avec Benyamin Netanyahou[3]. Falwell propulsa donc le mouvement sur la voie géopolitique de l’institutionnalisation en faisant entrer officiellement les évangéliques dans le domaine géopolitique.

Par conséquent, le sionisme chrétien a été consolidé au fil des années par cette prédisposition culturelle de l’Amérique, ces théologies eschatologiques et prophétiques, l’habitude de l’intervention politique de ces coreligionnaires ainsi que par le soutien des dirigeants israéliens sionistes. Toutefois, Falwell n’a pas créé une organisation unique pour Israël. De plus, bien que l’unique lobby chrétien déclaré au Congrès américain, le Christians’ Israel Public Action Campaign (CIPAC), soit actif, ce groupe n’a jamais réussi à réunir des masses de fidèles. Diverses organisations se sont développées, mais elles n’ont pas autant influencé Washington.

Plus récemment, un autre dirigeant charismatique, John Hagee, a décidé de se lever pour rallier les chrétiens afin qu’ils puissent tous se faire entendre d’une seule voix et être beaucoup plus influents et crédibles. Ces croyants sont d’autant plus disposés à rejoindre une telle association, laquelle se dit fondamentalement chrétienne et apolitique, qu’ils sont parfois réfractaires à l’idée de soutenir les actions d’un groupe déclaré officiellement politique.

De la croyance religieuse à la pratique géopolitique : John Hagee et le CUFI

En 2006, John Hagee, pasteur de la Cornerstone Megachurch à San Antonio au Texas, créa avec le soutien de 400 dirigeants religieux la plus visible, la plus large et la plus active des organisations chrétiennes pro-Israël : Christians United For Israel, connue aussi par son acronyme CUFI (prononcé [kjufa?], très rarement [kjuf?]). Il s’agit d’une version chrétienne d’un lobby juif, l’AIPAC (American Israel Public Affairs Committee) qui permet aux individus, aux associations paraecclésiales et aux églises pro-Israël de parler en défense d’Israël par le biais d’un discours unifié. En outre, elle répand l’idéologie sioniste essentiellement dans les cercles évangéliques. Le CUFI est la réalisation concrète de toute la vision politico-religieuse de Hagee qui passe de la simple croyance religieuse à l’institution, puis à l’action géopolitiquement coordonnée. Cette organisation représente ainsi un des canaux de la doctrine chrétienne pro-Israël dans le monde séculier et politique.

Le CUFI a commencé en juillet 2006 avec comme coup d’envoi son premier grand rassemblement à Washington D.C., lequel comptait trois mille cinq cents évangéliques. Le groupe est d’ailleurs toujours en croissance et comptait plus d’un million de membres en 2012. Depuis ses débuts, Hagee et ses coreligionnaires sionistes sont notamment déterminés à défendre Israël face au président iranien Mamoud Ahmadinejad[4] et sa quête du nucléaire. En effet, ils sont convaincus que l’Iran cherche à détruire l’État hébreu et à le rayer de la mappemonde. Par ailleurs, les cercles évangéliques pro-Israël fusionnent l’Iran avec la Perse biblique : ils croient que le président iranien serait la réincarnation du ministre Haman qui désirait détruire les juifs dans le Livre d’Esther.

Dans son combat lobbyiste, Hagee n’est pas seulement accompagné d’évangéliques : poursuivant l’héritage judéo-chrétien pragmatique, le bras droit de Hagee, David Brog, et son porte-parole Ari Morgenstern sont tous deux juifs. De plus, lors des sommets annuels du CUFI en juillet, le premier ministre Benyamin Netanyahou intervient chaque année en vidéoconférence pour, entre autres, remercier ces croyants de se tenir aux côtés d’Israël. Avec le CUFI, le mouvement chrétien sioniste américain s’est ainsi doté d’un porte-parole, John Hagee. Ce pasteur est devenu une sorte de « pape » du sionisme chrétien, lequel se veut géopolitiquement actif au nom d’injonctions divines.

Pour crédibiliser leur soutien et le rendre moins millénariste, Hagee et ses disciples ont dû mettre de côté leurs croyances prophétiques et eschatologiques, les plus sulfureuses, au profit des lois divines. Ils ont ainsi mis en exergue les commandements pro-Israël, lesquels ordonneraient de bénir Israël et les juifs pour prospérer, selon l’interprétation littérale du verset 3 du chapitre 12 de la Genèse. À cet ordre divin s’ajouterait aussi l’interdiction de diviser le territoire israélien, comme le prophète Jérémie l’aurait déclaré à perpétuité. Pour légitimer la possession par le peuple juif de la terre d’Israël, ces chrétiens s’appuient littéralement sur les passages bibliques suivants : Genèse 12, 1-2; 13, 14-15; 17, 8; Ésaïe 19, 24-25. En bref, aucune discussion n’est possible au sujet d’Israël : ce serait la propriété de Dieu et Il aurait donc établi une alliance éternelle avec Son peuple. Autrement dit, pour ces évangéliques, Dieu aurait signé un bail perpétuel. Quiconque s’opposerait à Israël se rebellerait contre la politique sioniste de Dieu et devrait faire face au jugement, selon le prophète Joël, au chapitre 3, verset 2. Ces diverses injonctions poussent beaucoup d’évangéliques à agir politiquement au nom des juifs et d’Israël par crainte de la malédiction divine. Ils ont peur que le courroux divin les frappe sous forme de catastrophes climatiques, de crises financières, etc.

De plus, le CUFI a développé une devise, qui apparaît dans le logo de l’organisation, afin de justifier bibliquement son action publique en faveur d’Israël et des juifs. Il s’agit du verset extrait du livre prophétique et vétérotestamentaire d’Ésaïe, au chapitre 62, verset 1 : « For Zion’s sake, I will not keep silent », en français, « À cause de Sion, je ne me tairai pas[5]. » Les commandements dits pro-Israël priment ainsi les prophéties. Le CUFI a donc réussi à camoufler les croyances millénaristes trop incongrues pour l’univers séculier de Washington en mettant en avant ces croyances injonctives. De plus, cette organisation a développé un argumentaire sécularisé et sioniste. Lors des rencontres, les fidèles sont formés à parler le langage politique pro-Israël; ils sont informés au sujet de cet État d’un point de vue militaire, démocratique ou économique.

Enfin, le CUFI compte aussi sur le soutien des Tea-partiers et des néoconservateurs qui défendent Israël pour des raisons idéologiques, démocratiques et de stratégies militaires, lesquelles sont notamment partisanes des thèses du choc des civilisations de Huntington. C’est au nom de ces convictions injonctives, mais aussi d’arguments séculiers, historiques, d’affirmations identitaire et religieuse, et pour lutter contre l’antisémitisme que ces chrétiens professent leur défense israélienne et juive. Leur plaidoyer insiste sur le droit historique de l’État d’Israël d’exister, le droit des juifs d’y immigrer ou encore le droit d’Israël de se défendre contre les attaques terroristes, du Hamas ou du Hezbollah. Ils proclament qu’Israël a le droit de lutter contre l’Iran qui cherche à se doter du nucléaire pour détruire Israël, puis les États-Unis.

Pour ces évangéliques, soutenir Israël, c’est soutenir la politique étrangère de Dieu. En à peine six ans, la croissance du CUFI fut exponentielle, mais son action tend à s’essouffler dans une Amérique qui se sécularise lentement et qui se compose d’une population très diversifiée aux idées non conservatrices et fondamentalistes.

Ainsi, la réélection de Barak Obama s’est faite malgré l’opposition des évangéliques (sionistes) qui soutenaient le républicain Mitt Romney, plus proche de leurs idées conservatrices et plus pro-Israël à leurs yeux. De plus, la nomination du républicain Chuck Hagel en tant que secrétaire à la Défense fut confirmée par le Sénat le 26 février 2013, et ce, malgré le lobbying sioniste intense et les actions du CUFI. Bien qu’il fut élu à 58 voix contre 41, les républicains sous pression ont finalement abdiqué face au choix présidentiel et à l’urgence de deux dossiers : le retrait des troupes en Afghanistan et les coupes budgétaires au Pentagone. Les communautés pro-israéliennes et un grand nombre de républicains lui reprochaient d’être trop laxiste avec l’Iran, d’avoir critiqué l’influence du lobby juif et de ne pas avoir favorisé Israël[6].

Enfin, le mouvement n’a jamais réussi à s’imposer avec une telle force ailleurs qu’aux États-Unis, terre fertile aux idées pro-Israël. Bien que le sionisme chrétien s’y soit épanoui, il demeure global. Le CUFI tend également à s’expatrier aussi pour faire des « nations » pour les sionistes. En effet, une branche canadienne existe, le CUFI Canada, dont le directeur général est le révérend Charles McVety, un des dirigeants les plus importants de la droite chrétienne canadienne. L’organisation veut aussi toucher la communauté hispanophone états-unienne, souvent en relation étroite avec l’Amérique latine. Cela dit, il ne faudrait pas omettre l’explosion des conversions évangéliques dans ce continent et le développement des structures religieuses au niveau local. Selon le rapport du Pew Forum for Religion & Public Life, la population évangélique en Amérique latine est passée de 4 % en 1970 à 28 % en 2005, ce qui sous-entend un nombre important d’activistes potentiellement pro-Israël[7]. Ainsi, chaque nation latino-américaine pourrait éventuellement créer sa propre institution sur le modèle du CUFI, dans les années à venir, dans le but de faire pression sur leur propre gouvernement. Le sionisme chrétien continuera d’exister, même si politiquement il risquerait d’être moins actif et visible.

[1] Belin, Célia. Jésus est juif en Amérique : Droite évangélique et lobbies chrétiens pro-Israël, Paris, Fayard, 2011.

[2] Ariel Yaakov. « Messianic Hopes and Middle East Politics : The Influence of Millennial Faith on American Middle East Policies », Revue LISA, vol. 9, no 4, document 13, 2011, p. 4, http://lisa.revues.org/4165, 19 février 2012.

[3] Halsell, Grace. Prophecy and Politics : Militant Evangelists on the Road to Nuclear War, Westport, Connecticut, Lawrence Hill & Co., Toronto, NC Press, 1986, p. 73; Sizer, Stephen. Christian Zionism, Road-Map to Armageddon ?, Leicester, Inter-Varsity Press, 2006, p. 89-91; Chafets, Zev. A Match Made In Heaven : American Jews, Christian Zionists, and one Man’s Exploration of the Weird and Wonderful Judeo-Evangelical Alliance, New York, Harper Collins, 2007, p. 66.

[4] Président de la République islamique d'Iran 2005 à 2013.

[5] Traduction française de La Nouvelle Bible Segond (NBS), Paris, Alliance Biblique Française, 2002 (en ligne : http://lire.la-bible.net/index.php).

[6] « États-Unis : Chuck Hagel définitivement confirmé par le Sénat au Pentagone », Le Monde, 26 février 2013, http://www.lemonde.fr/ameriques/article/2013/02/26/pentagone-le-candidat-de-barack-obama-remporte-un-vote-decisif-au-senat_1839361_3222.html, 26 février 2013.

[7] « Overview : Pentecostalism in Latin America », Pew Forum on Religion and Public Life, 5 octobre 2006, http://www.pewforum.org/Christian/Evangelical-Protestant-Churches/Overview-Pentecostalism-in-Latin-America.aspx, 27 février 2012.

Remarques de l’éditeur

* Article paru dans la revue Dire 22 Numéro 2 (Été 2013) (https://www.ficsum.com/dire-archives/ete-2013-3/). Docteure en sciences des religions (2014), Katia Batut a complété une thèse sur Le sionisme chrétien contemporain aux États-Unis, sous la direction des professeures Solange Lefebvre (Faculté de théologie et de sciences des religions de l’Université de Montréal, Canada, et Bernadette Rigal-Cellard (Études américaines et études des religions, Université Michel de Montaigne, Bordeaux 3, France). Elle est aussi titulaire d’une Licence en études anglophones (2005) et d’un master en philosophie (recherche), religions et sociétés décernés par l’Université de Michel de Montaigne, Bordeaux 3 (2007). Elle explore les enjeux et les défis de la religion dans la sphère publique et géopolitique internationale.