Réorienter les relations et le dialogue entre juifs et chrétiens

L’auteur soutient qu’en continuant d’affirmer l’existence d’une relation spéciale entre le judaïsme et le christianisme, les chrétiens tombent dans le piège d’avoir à expliquer une religion en fonction de l’autre. À son avis, ils auraient une meilleure base de dialogue en laissant le judaïsme à lui-même et en le traitaient comme toute autre grande religion.

Il était tout à fait approprié de célébrer le 50e anniversaire de Nostra Aetate – la « Déclaration du Concile Vatican II sur les relations de l'Église avec les religions non chrétiennes » promulguée vers la fin du Deuxième Concile du Vatican. Il s’agit à tous égards d’une déclaration phare qui a établi sur une nouvelle base les relations de l’Église catholique avec les autres traditions religieuses. Les ouvertures créées par cette Déclaration ont aidé un grand nombre de théologiens catholiques à s’aventurer avec audace dans des explorations créatives du dialogue interconfessionnel et une nouvelle conception de la théologie chrétienne des religions. Il y a beaucoup à dire sur les évolutions survenues dans ces deux domaines et à propos d’une analyse critique de la Déclaration concernant la nécessité de la réviser et de la repenser 50 ans après sa promulgation. 

Cet article se situe toutefois simplement dans le propos particulier du présent numéro de Current Dialogue, consacré à un réexamen des relations entre juifs et chrétiens. Ces relations constituaient l’une des préoccupations majeures de Nostra Aetate. De fait, la Déclaration, même si elle traite de l’ensemble des grandes traditions religieuses du monde, accorde une place primordiale aux relations entre juifs et chrétiens en abordant de manière globale de nombreux aspects de cette relation dans son 4e alinéa.

Pour parler de façon claire des relations et du dialogue entre juifs et chrétiens aujourd’hui, il faut séparer trois aspects interreliés mais distincts de ces relations :

Le premier concerne le dialogue entre juifs et chrétiens et l’apport de ce dialogue à ces relations.

Le deuxième a trait au fait que le mouvement Jésus qui a fini par donner naissance au christianisme est issu du judaïsme, que Jésus et ses disciples immédiats étaient des juifs et que l’Église a hérité d’un certain nombre de doctrines et d’enseignements théologiques du judaïsme qu’elle a modifiés. Quelle portée ce fait historique a-t-il sur notre compréhension de la foi chrétienne, de la théologie chrétienne et des relations actuelles entre juifs et chrétiens?   

Le troisième est la question épineuse de l’État moderne d’Israël et de l’approche que devraient adopter les chrétiens à son égard.

Ces aspects sont reliés entre eux de quelque façon, mais certains les ont amalgamés de manière non critique sans les distinguer suffisamment, ce qui a suscité de l’insatisfaction et de l’anxiété au sujet de cette relation dans certains secteurs de la communauté chrétienne. Le nœud de la question concerne la « relation spéciale » et ce qu’elle implique.

Construire une nouvelle relation

Il n’est pas nécessaire de rappeler aux lecteurs de Current Dialogue l’histoire mouvementée des relations entre juifs et chrétiens depuis le tout début. Depuis que le christianisme a été intégré à l’Empire, la communauté juive a été continuellement victime de discrimination et de persécutions au long des siècles. La découverte du rôle de l’animosité historique envers les juifs et le judaïsme comme facteur de l’Holocauste a ébranlé la conscience chrétienne. Durant la période de l’après-Deuxième Guerre mondiale, beaucoup d’efforts ont été déployés pour lutter contre les lectures anti-judaïques, antisémites, supersessionnistes des Écritures et les préjugés à l’égard de la communauté juive dans la lecture et l’interprétation des Écritures chrétiennes.    

Il fallait entreprendre un travail considérable de réparation théologique et repenser radicalement les relations entre les chrétiens et les juifs. Une tâche difficile, dans le contexte des griefs sérieux et justifiés formulés du côté des juifs. Il convient de reconnaître la patience, le courage et la sagesse des chrétiens et des juifs qui se sont engagés dans un dialogue qui nous a menés là où nous sommes aujourd’hui. J’ai des réserves, en tant que chrétien asiatique, quant à privilégier ce dialogue par rapport au dialogue avec d’autres religions et particulièrement en ce qui concerne les « zones interdites » du dialogue judéo-chrétien. Certains ont affirmé à juste titre que ce dialogue ne connaîtra une vitalité nouvelle que lorsque nous serons prêts à engager une discussion au sujet de la difficile question de la paix et de la justice au Proche-Orient. Néanmoins, il ne fait pas de doute que ce dialogue doit se poursuivre, qu’il doit être alimenté et développé davantage au profit des deux communautés.

La question des affinités théologiques

Il est très facile, en fait, de souligner la « relation spéciale » existant entre les chrétiens et les juifs. Manifestement, Jésus est demeuré juif jusqu’à la fin et n’a pas cherché à créer une nouvelle tradition religieuse au sein de son peuple. Les chrétiens ont renforcé cette relation en adoptant les Écritures hébraïques comme partie intégrante des Écritures chrétiennes. Les principaux traits de la compréhension chrétienne de Dieu – l’engagement des chrétiens dans les questions de justice sociale, leur tradition prophétique et un bon nombre de leurs valeurs éthiques et morales – sont tirées également de l’héritage juif.

Alors que les relations entre les juifs et les chrétiens se sont améliorées au fil des années, un certain nombre d’érudits juifs et chrétiens ont commencé à affirmer que ces affinités théologiques et cette proximité entre le judaïsme et le christianisme offrait une base solide pour une « relation spéciale » entre les chrétiens et les juifs. Cet argument comporte un certain nombre de volets, notamment les trois suivants.

Le premier tient à la référence à Abraham comme l’ancêtre commun des deux confessions (de trois, si l’on inclut l’islam).

Le deuxième volet soutient qu’une exploration approfondie des Écritures chrétiennes et des développements théologiques chrétiens, en dépit de l’hellénisation de la théologie chrétienne dans le monde gréco-romain, révélerait les fondements hébraïques de la théologie chrétienne.

Par exemple, Marvin R. Wilson, dans son ouvrage Notre Père Abraham. Les racines juives de la foi chrétienne[1], déploie une analyse approfondie tant des Écritures chrétiennes que des développements théologiques du christianisme primitif pour montrer comment la pensée et la foi juives sont à la source de la théologie chrétienne. Tout en admettant que cette théologie a subi des changements profonds au sein de la culture gréco-romaine, il soutient que le christianisme, à son grand avantage, devrait retrouver et se réapproprier ses racines et son héritage juifs. L’un des livres que j’ai lus avec grand intérêt est le collectif publié par Tikva Frymer-Kensky, Christianity in Jewish Terms[2], dans lequel plusieurs érudits juifs réfléchissent, à partir de leur tradition, sur les convictions fondamentales de la foi chrétienne, tandis que d’autres spécialistes juifs et chrétiens leur répondent. 

Le troisième volet concerne la vaste littérature qui a émergé ces dernières années, tant du côté des savants juifs que de leurs homologues chrétiens, pour offrir de nouvelles interprétations de Jésus et de son ministère, fondamentalement pour faire ressortir la « judaïté de Jésus » et de ses enseignements et pour plaider en faveur d’une christologie révisée. Malgré les doutes soulevés par le Séminaire sur Jésus quant à la fiabilité des récits des Évangiles sur la vie et les enseignements de Jésus, on a publié de très nombreuses nouvelles études sur les récits évangéliques, sur les ressources extrabibliques connexes et sur le corpus paulinien, renouvelant ainsi les interprétation de Jésus, particulièrement dans le contexte socio-politique et religieux-culturel de la Palestine du premier siècle. À tel point que les spécialistes du Nouveau Testament James Charlesworth et Walter Weaver, par exemple, dans leur ouvrage Images of Jesus Today, indiquent que la recherche sur Jésus est marquée par une «créativité chaotique»[3]. Des désaccords se manifestent au sujet de la personne de Jésus : certains le considèrent comme un cynique itinérant, d’autres comme un prophète israélite, un réformateur radical ou le Messie attendu. Côté juif, l’écrivain rabbinique Harvey Falk, dans Jesus the Pharisee: A New Look at the Jewishness of Jesus[4], situe Jésus résolument dans la tradition juive. Bruce Chilton va même plus loin, dans son ouvrage Rabbi Jesus – An Intimate Biography[5], et maintient, au fil d’une recherche très détaillée et d’une argumentation serrée, que c’est uniquement comme rabbin juif que Jésus peut être compris. Toutes ces études ont éclairé grandement le contexte immédiat du ministère de Jésus et le milieu socio-politique et religieux dans lequel il a déployé son ministère.

Les problèmes liés à l’affirmation d’une «relation spéciale»

L’affirmation d’une relation spéciale tient pour une bonne part aux affinités profondes entre le judaïsme et le christianisme aux premiers stades de formation de ce dernier : tout en évoluant pour devenir une nouvelle religion, le christianisme empruntait et intégrait des idées du judaïsme et interprétait l’importance de Jésus et de sa vie dans des catégories de pensée juives. Cela n’est guère surprenant puisque la plupart des premiers membres du mouvement de Jésus étaient juifs. Cependant, quiconque réfléchit honnêtement aux croyances des chrétiens d’aujourd’hui, y compris leur interprétation de la personne de Jésus, doit reconnaître que le judaïsme et le christianisme présentent peu de points communs. Avec l’évolution de la doctrine de la Trinité, qui a révisé fortement les premières versions de la christologie, le christianisme s’est éloigné considérablement de la tradition théologique juive. De fait, aucune des affirmations théologiques fondamentales que font les chrétiens au sujet de Jésus et de son importance ne serait acceptable au sein du judaïsme contemporain. Le Jésus auquel «croient» les chrétiens (ou même qu’ils vénèrent) a peu, sinon rien, à voir avec le rabbin juif qu’il était pendant son ministère.

Il y a de nombreux chrétiens, y compris moi-même dans l’ouvrage Your God My God, Our God: Rethinking Christian Theology for Religious Plurality[6], qui plaident pour une redécouverte de Jésus comme un maître, et considèrent les appels à ses disciples pour l’avènement du Royaume de Dieu comme un correctif important à la signification que les interprétations théologiques classiques attribuent à sa personne. Or, ce sont précisément ces enseignements, et les conséquences qu’il en tire pour les relations sociales, que les maîtres et dirigeants juifs de son époque ont jugés irrecevables. Certains aspects des enseignements de Jésus, particulièrement sa prétention d’avoir relation spéciale avec Dieu et la nature de sa mission dans le monde, cadraient mal avec la compréhension que les juifs de ce temps-là avaient d’eux-mêmes. Je pense que les propos de Jacob Neusner, dans son ouvrage Christianity and Judaism – Two Faiths Talking about Different Things[7], sont plus près de la réalité.

Cela ne signifie pas que devons cesser de nous parler ou nous abstenir de construire une bonne relation, solide et dialogale. Ni que nous ne devrions pas être enrichis dans notre compréhension de Jésus, de ses enseignements et de sa mission par l’intérêt nouveau porté au Jésus historique et aux efforts de recherches ardus en cours. Mais cela doit se produire à l’intérieur de la reconnaissance du fait que nous sommes deux traditions religieuses distinctes, et que ce qui aurait pu contribuer théologiquement à une « relation spéciale » a plutôt pris fin à un certain moment dans l’histoire.

À mon sens, lorsque le christianisme est devenu de manière prédominante une religion des Gentils et, par conséquent, qu’il s’est éloigné de la Torah et du rituel de la circoncision (qui marquent l’appartenance à la communauté de l’alliance), et qu’il a abandonné l’observation du Sabbat, la « relation spéciale » a pris fin de manière définitive. Les deux confessions étaient devenues des traditions distinctes. Certains affirmeront néanmoins, en dépit de cette réalité, que la judéité même de Jésus et l’emprunt par les chrétiens de concepts théologiques juifs appellent à une relation spéciale. J’estime pour ma part que les prétentions continuelles à avoir une relation spéciale, après que le christianisme soit devenu une religion différente, ont été au coeur de certains des problèmes majeurs affectant les relations entre juifs et chrétiens dans le passé et pourraient l’être dans l’avenir.

Lorsque les chrétiens se sont approprié les Écritures hébraïques, ce qui, en rétrospective, n’était pas vraiment justifié, ils ont dû recourir à une lecture supersessionniste des Écritures hébraïques. L’Évangile selon saint Matthieu témoigne d’un usage quasi absurde des Écritures hébraïques, qu’il cite complètement hors de leur contexte original pour prouver que presque chaque geste de Jésus et tout ce qui lui arrive se produisent «pour que les Écritures s’accomplissent». N’importe quel enseignant de cours de religion raisonnablement informé connaît bien la gymnastique à laquelle il faut se livrer pour prendre les récits, l’histoire et les événements de la Bible hébraïque – qui ont une signification énorme pour les juifs mais ont peu à voir avec le christianisme –  et les arranger pour qu’ils aient rapport avec l’histoire chrétienne. En raison de la tentative d’interprétation de la mort de Jésus en fonction du système sacrificiel juif, nous sommes maintenant aux prises avec la théorie de l’expiation propitiatoire, qui a peu de sens pour bien des gens aujourd’hui. Les histoires et l’interprétation qui sont tout à fait intelligibles dans une tradition religieuse ne le sont pas nécessairement dans une autre. Notre refus, comme chrétiens, d’accepter que, même si Jésus était juif, les implications de ses enseignements ont franchi les frontières du judaïsme et que le christianisme d’aujourd’hui a peu de choses en commun avec le judaïsme est au cœur de beaucoup de problèmes que nous avons connus au cours de l’histoire des rapports entre juifs et chrétiens.   

Un exemple pour le contexte asiatique

Mais le fait que le christianisme a émergé du judaïsme ne plaide-t-il pas naturellement pour une relation spéciale? Permettez-moi d’illustrer ma réponse à cette question à partir d’une situation semblable relevée en Asie. Le seigneur Bouddha était un hindou qui, insatisfait de la religion et de la façon dont elle était pratiquée, a lancé un nouveau mouvement qui est devenu le bouddhisme. Même s’il ne voulait pas consciemment abandonner son héritage hindou, ses enseignements ont entraîné invariablement une sortie de l’hindouisme. Sa négation d’une réalité ultime et d’une âme humaine, qui étaient au cœur de la tradition hindoue, son refus d’accepter l’autorité des Écritures védiques, que les Hindous considéraient comme une parole révélée faisant autorité, et son refus d’organiser la société selon le système des castes, un élément central de l’hindouisme à cette époque, signifiaient qu’il était allé trop loin pour entretenir une «relation spéciale» avec l’hindouisme. Même si l’hindouisme a cherché à intégrer Bouddha comme l’un des avatars (incarnations) de Vishnu, et a fait du bouddhisme l’un des systèmes de sa philosophie, les dés étaient déjà jetés. Le bouddhisme avait progressé et suivi sa propre voie, pour devenir une tradition religieuse parallèle.

Même si toute recherche sur le Bouddha et les origines du bouddhisme exige une compréhension approfondie de l’environnement hindou dans lequel cette tradition est née, personne n’affirmerait aujourd’hui que nous ne pouvons comprendre le bouddhisme sans l’hindouisme ou que les relations entre le bouddhisme et l’hindouisme sont privilégiées par rapport à d’autres relations interconfessionnelles. Même si initialement les bouddhistes ont été persécutés par des hindous, les choses se sont calmées et les deux traditions sont devenues deux grandes religions parvenues à la maturité et capables d’entrer en relations l’une avec l’autre.

En continuant d’affirmer l’existence d’une relation spéciale entre le judaïsme et le christianisme, nous tombons continuellement dans le piège d’avoir à expliquer une religion en fonction de l’autre. Nous devrions laisser le judaïsme à lui-même et le traiter comme nous traiterions n’importe quelle autre grande tradition religieuse. Un rabbin juif a dit un jour : «Deux mille ans d’amour chrétien, c’est assez pour rendre n’importe qui nerveux». Une reconnaissance du christianisme et du judaïsme comme deux religions distinctes dans leur théologie, leur pratique et leur ethos respectera l’intégrité du judaïsme et offrira une plus solide plateforme commune pour notre dialogue.

Qu’en est-il de l’approche chrétienne concernant l’État d’Israël?

Faute d’espace, je ne peux pas développer suffisamment cette troisième section, portant sur les attitudes chrétiennes touchant l’État d’Israël, une question qu’il est difficile d’aborder sans susciter l’incompréhension. Du côté chrétien, le problème tient à une lecture biaisée des Écritures hébraïques et chrétiennes chez une grande partie des chrétiens conservateurs aux États-Unis et dans certaines autres parties du monde (avec l’appui de certaines sections de la communauté juive orthodoxe) qui entraîne un soutien non critique de l’État moderne d’Israël. Par ailleurs, il y a également une partie considérable des chrétiens qui estiment que près de sept décennies après sa création, Israël devrait être traité comme tout autre État moderne. Ils soutiennent que tout en prêtant attention aux préoccupations légitimes et aux besoins de sécurité de l’État d’Israël, on devrait aussi s’assurer qu’il respecte les lois et les conventions internationales et qu’il rende compte de la façon dont il traite la question palestinienne. Tant les États-Unis, comme pays, que certaines parties de la chrétienté, comme tradition religieuse, sont grandement stigmatisés aux yeux du monde en raison des points aveugles de leur vision de la situation, en raison de la «relation spéciale» tant politique que théologique qui est tenue pour acquise. Ce que les États-Unis et le christianisme ont tous deux perdu dans cet aveuglement est la possibilité d’être des partenaires de confiance dans la recherche de justice et de paix au Moyen-Orient. Toute relation doit être bâtie sur le respect mutuel, la justice et la responsabilité mutuelle, de sorte que l’intégrité de toutes les parties en cause soit respectée. En excluant cette question épineuse dans le dialogue entre juifs et chrétiens, on nuit à la notion fondamentale, au but et à la pratique du dialogue.  

Un vin nouveau et de vieilles outres 

Lorsque je pense au dialogue entre juifs et chrétiens, une parole me revient à l’esprit, une parole attribuée à Jésus dans les trois évangiles synoptiques et qui provient de la tradition sapientielle juive : «Personne ne met du vin nouveau dans des outres vieilles ; autrement, le vin fera éclater les outres, et le vin est perdu aussi bien que les outres. Mais à vin nouveau, outres neuves!» (Marc 2, 22) Il ne faut pas en déduire qu’il faut aborder le judaïsme comme une «vieille» tradition et le christianisme comme une «nouvelle» en un sens préjudiciable. Cette parole concerne plutôt la nécessité de faire ce qui est approprié. Comme un grand nombre des paroles de Jésus, celle-ci appelle à une profonde réflexion en ce qui concerne les relations entre juifs et chrétiens aujourd’hui.

[1] Marvin R. Wilson, Notre Père Abraham. Les racines juives de la foi chrétienne (Montmeyran: Emeth Éd., 2009).

[2] Tikva Frymer-Kensky, David Novak, et al. (dir.), Christianity in Jewish Terms (Boulder, Colo.: Westview, 2000).

[3] James H. Charlesworth et Walter P. Weaver, Images of Jesus Today (Harrisburg, PA: Trinity Pr., 1994).

[4] Harvey Falk, Jesus the Pharisee: A New Look at the Jewishness of Jesus (Eugene, Ore.: Wipf & Stock, 2003).

[5] Bruce Chilton, Rabbi Jesus: An Intimate Biography (New York: Crown Publ. Group, 2002).

[6] Wesley Ariarajah, Your God My God, Our God: Rethinking Christian Theology for Religious Plurality (Genève: WCC, 2012).

[7] Jacob Neusner, Christianity and Judaism (Minneapolis, MN : Fortress Press, 1984).

 

Remarques de l’éditeur

Le Rév. S. Wesley ARIARAJAH, ministre méthodiste du Sri Lanka, est professeur émérite de théologie œcuménique à la Faculté de théologie de l’Université Drew, où il a enseigné pendant 17 ans. Auparavant, il a œuvré au Conseil œcuménique des Églises, à Genève, pendant 16 ans, à titre de directeur du programme du dialogue interconfessionnel et secrétaire général adjoint du Conseil.

Source : Paru initialement dans CURRENT DIALOGUE No. 58, 2016, publié par le Conseil œcuménique des Églises et reproduit avec son aimable autorisation.
Traduit par Pierrot Lambert.