Rapport de l’Institut Français Albert-Decourtray d’études juives à Jérusalem, année académique 2003-2004

Rapport de l’Institut Français Albert-Decourtray d’études juives à Jérusalem, année académique 2003-2004

 

 

 

L’Institut Français Albert-Decourtray d’études juives à Jérusalem I.F.A.D.E.J.J.), est issu de l’Association du même nom, crée en décembre 2002 à Jérusalem. L’Association s’est donné pour objet de promouvoir des rencontres judéo-chrétiennes, en langue française, autour de réflexions et d’études communes ; de prendre en compte, hors de toute institution ecclésiale ou politique, les problèmes propres des chrétiens français en Israël ; d’appuyer le maintien en Israël des lieux saints chrétiens, lieux privilégiés de rencontres entre juifs et arabes israéliens et pèlerins chrétiens. L’I’F.A.D.E.J.J. est un institut d’enseignement pratique des sources littéraires du Judaïsme, ainsi que de l’histoire des implications théologiques des relations judéo-chrétiennes. Nous reproduisons ici le rapport d’activités de l’Institut pour l’année académique 2003-2004 préparé par son directeur, Michel Remaud. On trouvera également en annexe le programme de l’année 2004-2005. D’autres informations sont disponibles à l’adresse suivante: www.afiq.net

 

 

 

L’année 2003-2004 a constitué la première année de fonctionnement de l’I.F.A.D.E.J.J. et donc, à certains égards, une année expérimentale. Le présent rapport veut présenter un certain nombre de données objectives sur cette année, avant de formuler des remarques et des souhaits.

 

 

 

Programme

 

 

 

Selon la convention conclue le 10 juillet 2003 entre l’I.F.A.D.E.J.J. et la faculté de théologie de l’Université Catholique de Lyon, ce programme, établi par le corps enseignant de l’Institut, a été soumis à l’approbation de la dite faculté.

 

 

 

La première année se composait de deux semestres nettement différenciés.

 

 

 

Les cours du premier semestre, donnés en français, n’exigeaient pas la connaissance de l’hébreu. Ils comprenaient :

 

  • Des introductions aux disciplines qui devaient faire l’objet de travaux sur textes au second semestre (prière liturgique juive, talmud, exégèse rabbinique ancienne),
  • Un cours d’introduction à la littérature intertestamentaire (littérature apocryphe et apocalyptique, littérature qumranienne, Philon d’Alexandrie, Flavius Josèphe),
  • Un cours montrant l’éclairage que les sources juives anciennes peuvent apporter à l’intelligence du Nouveau Testament,
  • Un cours sur l’histoire et le développement de la tradition religieuse du judaïsme,
  • Un cours sur l’histoire et les implications théologiques des relations entre Juifs et chrétiens.

 

 

 

Parallèlement, les étudiants poursuivaient, hors de l’Institut, l’étude de l’hébreu moderne.

 

 

 

Le second semestre comprenait essentiellement des travaux pratiques sur textes étudiés dans leur langue d’origine (prière liturgique juive, talmud, exégèse rabbinique ancienne et médiévale) ainsi que la suite du cours sur l’histoire et le développement de la tradition religieuse du judaïsme.

 

 

 

Il incluait en outre deux sessions de théologie, dont le but était de permettre que le cycle d’études soit reconnu comme cycle de maîtrise canonique par la faculté de théologie de Lyon. Le programme prévoyait qu’une de ces deux sessions porterait sur la patristique syriaque. Par suite d’un contre-temps, cette session a dû être remplacée par un cours de théologie du Nouveau Testament, donné par un religieux jésuite de l’Institut Biblique de Jérusalem, le P. Francesco Rossi de Gasperis. La seconde session, organisée conjointement par l’Institut et la Communauté des Béatitudes, sera donnée par un religieux dominicain, enseignant à l’École Biblique et Archéologique Française de Jérusalem, le Fr. Olivier Thomas Venard.

 

 

 

Le programme prévoyait que l’une de ces deux sessions pouvait être remplacée par un cours d’au moins douze heures dans l’un des instituts d’études bibliques de Jérusalem. Des conventions ont été établies à cet effet avec le Studium franciscain et l’École biblique. Dans la pratique, aucun des étudiants inscrits n’a demandé à bénéficier de cette possibilité.

 

 

 

 

 

Un séminaire de deux journées à Yad-vashem a permis d’aborder divers aspects historiques et philosophiques du génocide nazi, la Choa.

 

 

 

Enfin, le programme incluait une excursion de trois jours sur les sites historiques et archéologiques de la Galilée juive, permettant de récapituler sur le terrain les notions acquises pendant le second semestre, notamment sur l’élaboration du Talmud et le développement de la Kabbale.

 

 

 

L’interruption des cours entre les deux semestres, d’une durée d’un mois, a permis aux étudiants de mieux connaître la société israélienne et de se perfectionner dans l’étude de la langue du pays.

 

 

 

L’année 2003-2004 étant la première année d’existence de l’I.F.A.D.E.J.J., il n’y avait pas, évidemment, de cours de deuxième année. Il convient de rappeler à ce propos que le premier étudiant inscrit, qui s’était engagé pour un cycle de deux ans préparant à la maîtrise en théologie, a trouvé la mort tragiquement pendant l’été précédant la rentrée académique.

 

 

 

Étudiants

 

 

 

Vingt-neuf personnes, originaires de quinze pays (Autriche, Burkina-Faso, Canada, Colombie, Égypte, Espagne, Etats-Unis d’Amérique, France, Hongrie, Ile Maurice, Italie, Philippines, Pologne, Roumanie, Russie), auront suivi cette année les cours de l’I.F.A.D.E.J.J., en totalité ou en partie. On peut les répartir comme suit :

 

 

 

Sept se sont inscrits pour le programme complet. Six d’entre eux sont candidats au diplôme de première année.

 

 

 

Une étudiante a suivi la totalité du programme, à l’exception de quelques cours qu’elle avait déjà suivis en France au Centre Rachi.

 

 

 

Huit étudiants ont suivi une partie du programme, dont trois avec le projet d’étaler le programme de première année sur deux ou plusieurs années.

 

 

 

En plus des étudiants ci-dessus énumérés, quatorze ont suivi le cours de théologie biblique.

 

 

 

Corps enseignant

 

 

 

Le corps enseignant de l’I.F.A.D.E.J.J. se compose d’enseignants titulaires et de vacataires.

 

 

 

Enseignants titulaires :

 

 

Michel Remaud : Direction de l’I.F.A.D.E.J.J., histoire et théologie des relations judéo-chrétiennes, exégèse rabbinique ancienne, tradition juive et Nouveau Testament.

 

 

 

Raniero Fontana : Talmud, exégèse médiévale, tradition juive et Nouveau Testament.

 

 

 

Éliane Ketterer : Exégèse rabbinique ancienne et médiévale, tradition juive et Nouveau Testament, littérature intertestamentaire, mystique juive.

 

 

 

Jean-Marie Allafort : Prière synagogale, littérature intertestamentaire, exégèse rabbinique médiévale.

 

 

 

 

Vacataires :

 

 

 

Cinq spécialistes, dont quatre juifs, ont collaboré au cours sur l’histoire et le développement de la tradition juive : Marianne Picard , Alain Michel, Roland Goetschel, Jacquot Grunewald, Dominique Bourel.

 

 

 

Prévisions pour l’année 2004-2005

 

 

 

À ce jour, sept candidats se sont inscrits de façon ferme. Six d’entre eux sont inscrits en première année. La septième devra bénéficier d’un programme spécial adapté à sa situation académique et qui reste à définir. Plusieurs autres personnes ont fait connaître leur intention de s’inscrire à la totalité ou à une partie du programme. Ajoutons qu’un étudiant qui a suivi et validé naguère les cours de la première année de Ratisbonne annonce son intention de revenir prochainement à Jérusalem et de s’inscrire en deuxième année à l’I.F.A.D.E.J.J. à la rentrée de 2005.

 

 

 

En outre, un mouvement chrétien, le néo-catéchuménat, a demandé que l’I.F.A.D.E.J.J. propose à ses étudiants en formation à Jérusalem (une quinzaine chaque année), à partir de l’année prochaine, une adaptation d’une partie du programme en langue italienne. Le corps enseignant de l’Institut est en mesure de répondre à cette demande.

 

 

 

On trouvera en annexe une présentation du programme académique pour l’année 2004-2005. Ce programme reprend pour l’essentiel celui de l’année en cours. Il est prévu de redoubler en soirée certains des cours donnés en français, pour atteindre un public plus large que celui des étudiants.

 

 

 

Remarques diverses

 

 

 

Recrutement des étudiants

 

 

 

Même si le nombre des étudiants est modeste et s’il faut prendre les moyens de l’accroître, il est du même ordre que celui de l’École Biblique ces dernières années.

 

 

 

En 2003-2004, les étudiants réguliers appartiennent tous à la Communauté des Béatitudes. Cela n’a rien de surprenant, cette communauté ayant fait depuis plusieurs années le choix d’inclure dans la formation de ses séminaristes un stage d’études sur le judaïsme à Jérusalem. Leur présence assurait donc en tout état de cause un groupe d’étudiants garantissant dès le départ la viabilité du projet.

 

 

 

Deux facteurs, en plus d’une information encore insuffisante, expliquent à notre avis que le nombre des candidats ne soit pas plus élevé :

 

 

 

L’idée, entretenue par les media, qu’il serait dangereux de vivre en Israël. Certes, le risque n’est pas nul, mais l’image que donnent généralement les moyens d’information est très largement exagérée.

 

 

 

Le coût du séjour. La quasi-totalité des étudiants sont des religieux ou assimilés, hébergés et nourris dans des maisons de leurs communautés respectives, ou des personnes vivant en Israël de façon habituelle ou temporaire, et se trouvant dans le pays pour d’autres raisons que les études à l’I.F.A.D.E.J.J. Cette année, la seule personne laïque venue spécialement de France pour étudier à l’Institut était une retraitée, qui disposait des moyens de se loger à ses frais. L’an prochain, dans l’état actuel des inscriptions, la seule laïque, en dehors de quelques personnes vivant déjà sur place, sera une étudiante bénéficiaire d’une bourse d’études accordée par l’I.C.P.

 

 

 

 

Une des priorités est donc de trouver des bourses d’études, car les jeunes laïcs ne disposent généralement pas des moyens de s’offrir le voyage, le séjour et les inscriptions aux cours.

 

 

 

 

 

Conditions de travail

 

 

 

Depuis l’ouverture de l’I.F.A.D.E.J.J. en octobre 2003, les cours sont donnés dans le local mis à la disposition de l’Institut par les Lazaristes.

 

 

 

Les premiers contacts laissaient espérer que l’Institut pourrait disposer d’une salle de cours et d’une pièce pouvant servir de bibliothèque et de secrétariat. En réalité, seule la salle de cours a pu être utilisée, les travaux d’aménagement de l’autre pièce n’ayant pas encore été terminés.

 

 

 

Pour la bibliothèque et la salle de réunions, l’Institut a utilisé deux pièces, mises à sa disposition dans l’appartement dit « Beth-Marom », propriété de la communauté catholique de langue hébraïque et contigu de la maison des Lazaristes. Solution de fortune qui ne peut se prolonger. Les enseignants se proposent d’explorer eux-mêmes, sur place, les possibilités de disposer de locaux fonctionnels et indépendants.

 

 

 

L’Institut fonctionne depuis le début sans secrétariat. Il est indispensable qu’il puisse faire l’acquisition d’un ordinateur et engager une secrétaire à temps partiel.

 

 

 

Bibliothèque

 

 

 

Une étudiante a pris l’initiative de lancer une souscription pour l’achat de livres. Cette souscription a rapporté environ 3000 € , dont la moitié a permis le début de la constitution d’un fonds d’usuels. Par ailleurs, une personne habitant Jérusalem nous a fait don d’une partie de sa bibliothèque, comprenant principalement des ouvrages sur l’histoire et l’archéologie du pays. Ces livres sont entreposés à Beth-Marom.

 

 

 

Pour leur travail, les étudiants ont pu fréquenter la bibliothèque du Hebrew Union College, situé à proximité du couvent des Lazaristes.

 

 

 

La bibliothèque de Ratisbonne était cette année inaccessible. Nous souhaitons que, dans l’avenir, les étudiants de l’Institut puissent avoir accès à cette bibliothèque.

 

 

 


 

 

 

ANNEXE

 

Programme de l’année universitaire 2004-2005

 

 

 

Premier semestre : 11 octobre — 28 janvier

 

 

 

Au cours du premier semestre de la première année, le nombre d’heures de cours est réduit, pour permettre aux étudiants de poursuivre parallèlement l’étude de l’hébreu dans un institut spécialisé (ulpan).

 

 

 

Les cours du premier semestre sur la prière juive, le talmud et le midrash sont une introduction aux matières qui feront l’objet de travaux pratiques au second semestre.

 

 

 

Prière Juive (10 heures)

 

 

 

La prière synagogale : ses origines, son développement et ses caractéristiques.

 

Bibliographie :

 

 

J. et A. Steinsaltz, l’homme debout, essai sur la prière juive, Albin Michel, Paris, 1999.

 

E. Munk, Le monde des prières, Presse du temps présent, Paris, 1970

 

J. Heinemann, Prayer in the Talmud, Forms and Patterns, Studia Judaica, Walter de Gruyter, Berlin/New York, 1977.

 

 

 

 

Talmud (10 heures)

 

 

 

Introduction à la Tora orale (Mishna,Talmud), son origine et sa nature, par la lecture de textes rabbiniques choisis.

 

Bibliographie :

 

 

P. Lenhardt, "La Torah Orale des Pharisiens", Supplément au Cahier Evangile 73, Paris, 1990.

 

H.L. Strack – G. Stemberger, Introduction au Talmud et au Midrash, Paris, Cerf, 1986.

 

A. Carmell, Aiding Talmud Study, Jérusalem, 1991.

 

A. Steinsaltz, The Talmud. A Reference Guide, New-York, 1980.

 

N. Rakover, A Guide to the Sources of Jewish Law, Jerusalem, 1994.

 

 

 

 

 

 

Midrash (10 heures)

 

 

 

Présentation de l’exégèse rabbinique ancienne, de ses origines, présupposés, buts et méthodes. Les différents types de midrashim et la littérature midrashique. Illustration de ces différents points par l’analyse de quelques exemples.

 

Bibliographie :

 

 

H.L. Strack – G. Stemberger, Introduction au Talmud et au Midrash, Paris, Cerf, 1986.

 

E. Ketterer et M. Remaud, “Le Midrash”, Supplément au Cahier Évangile 82, Paris, 1992.

 

 

 

 

 

 

Le Judaïsme dans l’enseignement chrétien (30 heures)

 

 

 

La formation de l’enseignement chrétien traditionnel sur les juifs et le judaïsme, et de ses thèmes classiques, à partir du Nouveau Testament et des Pères de l’Église. L’évolution de l’enseignement catholique sur les juifs depuis le deuxième concile du Vatican.

 

Bibliographie :

 

 

M. Simon, Verus Israel, Paris, de Boccard, 1964-1983.

 

F. Mussner, Traité sur les juifs (trad.), Paris, Cerf, 1981.

 

M. Remaud, Chrétiens et juifs entre le passé et l’avenir, Bruxelles, Lessius, 2000.

 

J. Dujardin, L’Église catholique et le peuple juif, Paris, Calmann-Lévy, 2003.

 

 

 

 

 

 

 

 

Tradition juive et Nouveau Testament (10 heures)

 

 

 

Les « Écritures » citées par le Nouveau Testament étaient des Écritures déjà lues et interprétées : la tradition rabbinique ancienne représente un maillon indispensable dans la dynamique herméneutique qui va de l’Ancien au Nouveau Testament..

 

Bibliographie :

 

 

M. McNamara, I targum e il Nuovo Testamento, Bologne, Dehoniane, 1978.

 

M. Remaud, Évangile et tradition rabbinique, Bruxelles, Lessius, 2003.

 

 

 

 

 

 

 

 

Intertestament (10 heures)

 

 

 

Ce cours présente la littérature juive qui s"est développée durant la fin de l"époque du Second Temple et dans les premières années qui ont suivi la destruction du Temple. Il introduit aux oeuvres de Flavius Josèphe, de Philon d"Alexandrie, à la littérature qumranienne, à la aggada narrative (Pseudo-Philon et Livre des Jubilés), à la litterature apocalyptique (4ème Esdras, 2ème Enoch, Baruch) et à la littérature targumique.

 

Bibliographie :

 

 

La Bible, écrits interstamentaires, sous la direction de A. Dupont-Sommer et M. Philonenko, Paris, Gallimard, Bibliothèque de la Pléiade, 1987.

 

Targum du Pentateuque, traduction des deux recensions palestiniennes complètes avec introduction, parallèles, notes et index, 5 vol., par R. Le Déaut, Paris Cerf, Sources chrétiennes n°245, 256, 261, 271 et 282,1978-1981.

 

Michael Wise, Martin Abegg, Edward Cook, Les manuscrits de la Mer Morte, traduction intégrale des anciens rouleaux, Paris, Perrin, 2001.

 

Mathias Delcor, Les Apocalypses juives, Paris, Berg International, 1977.

 

Flavius Josèphe, Les Juifs. Histoire ancienne des juifs - La guerre des juifs contre les romains - Autobiographie, Philippe Auzou, 1998.

 

M. Hadas-Lebel, Philon d"Alexandrie, Paris, Fayard, 2003.

 

 

 

 

 

 

 

 

Tradition et Histoire du Judaïsme (30 heures)

 

 

 

Présentation de la tradition juive dans son développement historique depuis la période du second temple jusqu’à nos jours : la formation du Talmud, le judaïsme babylonien, le judaïsme médiéval d’Orient et d’Occident, les origines et le développement de la mystique juive, l’émancipation, les évolutions du judaïsme contemporain.

 

 

 

Deuxième semestre : 28 février — 23 juin

 

 

 

L’essentiel du travail consiste en travaux pratiques sur les textes dans leur langue d’origine.

 

 

 

Prière Juive (30 heures)

 

 

 

Etude sur textes de quelques prières du rituel juif dont le Shema, les 18 bénédictions, les prières du Shabbat, le Kaddich ainsi que des extraits de la Haggada de Pâque et de textes liturgiques liés au cycle des fêtes. L’étude de ces textes a pour but de dégager leur structure, leurs sens et de les situer dans le cadre plus général de l’évolution historique de la prière d’Israël au cours des âges.

 

 

 

Commentaires médiévaux (30 heures)

 

 

 

Lecture de textes choisis illustrant la manière dont le judaïsme médiéval a interprété et commenté la Bible : Rachi, Ibn Ezra, Maïmonide, Nahmanide, le Zohar, Abravanel.

 

 

 

Talmud (30 heures)

 

 

 

Lecture de quelques textes montrant les présupposés et les méthodes de la discussion talmudique dans les domaines de la aggada et de la halakha.

 

 

 

Midrash (30 heures)

 

Autour du personnage de Moïse ; travaux dirigés sur textes hébreux choisis pour faire découvrir aux étudiants quelques aspects de la figure de Moïse dans la littérature juive ancienne.

 

Les textes permettront :

  • d’approcher différents types et styles de midrashim,
  • de se familiariser avec les procédés de l’exégèse rabbinique,
  • de s’initier à l’usage des différentes éditions,
  • d’acquérir les moyens techniques permettant de passer progressivement d’une lecture facile à des niveaux de difficulté plus élevés.

 

 

 

Tradition et histoire du Judaïsme : suite du premier semestre (30 heures).

 

 

 

Session de théologie (12 heures).

 

 

 

Visites archéologiques : la Galilée juive (3 jours).

 

 

 


 

    Jérusalem, le 8 juin 2004
  Michel Remaud
  Directeur de l’I.F.A.D.E.J.J.