Publié depuis Jérusalem, Bethléem et Nazareth, le document de 2025 appelle les Églises du monde et les communautés morales à affronter ce qu’il décrit comme un génocide, un apartheid et un colonialisme de peuplement visant le peuple palestinien.
D’éminents dirigeants chrétiens palestiniens participaient au lancement comme représentants des principales familles ecclésiales: catholique, orthodoxe et protestante. L’ancien patriarche latin Michel Sabbah, l’évêque orthodoxe Atallah Hanna, l’évêque luthérien Suni Azzar, le Rév. Jack Sara, secrétaire général du chapitre Moyen-Orient et Afrique du Nord de l’Alliance évangélique mondiale, figuraient parmi les nombreux responsables ecclésiaux et laïcs présents au lancement au Bethlehem Bible College, le 14 novembre 2025.
La nouvelle déclaration se présente comme un «moment de vérité» et un cri renouvelé de «foi, d’espérance et d’amour» au milieu de souffrances sans précédent — en particulier la dévastation à Gaza.
Le texte affirme que les actions militaires israéliennes à Gaza ont entraîné «des centaines de milliers de martyrs et de blessés, et près de deux millions de déplacés», et soutient que des constats juridiques internationaux ont confirmé un génocide et des crimes contre l’humanité.
Il décrit la destruction des infrastructures de Gaza — y compris les hôpitaux, écoles, logements et systèmes d’eau — comme «une catastrophe dont il faudra des années pour se relever».
Le document critique vivement les gouvernements occidentaux pour leurs «deux poids, deux mesures» et leurs «valeurs creuses», les accusant de permettre les politiques israéliennes tout en prêchant les droits humains.

